Trois articles de presse…

1°/- Article de presse paru le 6 octobre 1994, dans « L’EXPRESS« 

VOIX
TEENAGER

   Ou l’aventure musicale en trois actes de Jean-Luc Salmon, auteur-compositeur, « grand-frère » et « petit père » d’une bande d’ados devenus de vrais pros. Retour en arrière. En 1989 : création à Sarcelles de « Teenager« , comédie musicale chantée et dansée par les gamins du coin. 1992 : triomphe à l’Olympia ; tournée en province. 1994 : sortie d’un disque (« Première Fugue ») et programmation du spectacle deux longs mois. « Les enfants ont énormément travaillé » reconnait Jean-Luc, qui prépare un « Salmon » seul en scène. « Teenager », aujourd’hui, s’est hissé dans la cour des grands.

Centre culturel La Clef, 75005 Paris. renseignements: (16-1) 39-88-50-83. Jusqu’au 30 novembre.

2°/- Article de presse paru le 7 octobre 1994, dans « TÉMOIGNAGE CHRÉTIEN« 

GAVROCHES

   Ils et elles sont des enfants et adolescents des banlieues, de diverses nationalités. S’appropriant les chansons françaises écrites par Jean-Luc Salmon, – dont certaines commes Sarcelles ont été inspirées par eux -, ils ont inventé des chorégraphies sur des orchestrations de jazz et rap. Teenager est une comédie musicale bien française et bien enlevée.

   Au centre culturel La Clef, 21 rue de la Clef, 75005 Paris. Jusqu’au 30 novembre, tous les mercredis et dimanches à 14H30, le vendredi à 20H30. Prix: 60F, 40F pour les collectivités. Rés. 39.88.50.83

3°/- Article de presse de Jean-François LE TEXIER, paru le 7 octobre 1994, dans « PÉLERIN MAGAZINE«  (n°5836)

SPECTACLE
Teenager

A PARIS
   Teenager, c’est d’abord une drôle d’idée surgie du côté de Sarcelles à la fin des années 80. Jean-Luc Salmon, musicien et auteur, animait un atelier musique au foyer des jeunes travailleurs. Là, des « ados » de toutes origines avaient enfin le moyen de s’échapper d’un contexte social difficile. C’est de cette collaboration qu’est née Teenager, une comédie musicale dans laquelle les jeunes, Blancs, « Blacks » ou « Beurs » disent leurs craintes et leurs espoirs, dénoncent la drogue et le racisme sur des rythmes de rap, de blues-rock ou de ballades.
     Chaque semaine, une aide aux devoirs est instituée afin que les répétitions ne nuisent pas à la scolarité des chanteurs et danseurs en herbe. En 1990, des ministères ont compris que cette initiative allait au-delà d’un simple spectacle. Et ils ont apporté leur soutien. Des jeunes de Bordeaux, de Bezons ont rejoint la troupe qui s’est produite en tournée et rassemble autour d un noyau permanent plus d’une soixantaine de jeunes et de moins jeunes. Car l’autre bonne idée de Teenager est d’avoir intégré quelques « anciens ». Quelques « mamies » du club du troisième âge participent en effet activement au spectacle. Depuis le début octobre, Teenager et sa troupe de 9 à 77 ans, se produisent les mercredis et dimanches après-midi, et le vendredi soir au Centre culturel de la Clé, à Paris (V^e arr.). Il faut aller les voir.

Quatre articles de presse, pour la première comédie « TEENAGER », réalisée à l’OLYMPIA !!!

1°/- Article de presse paru dans « Le Nouveau Politis », le jeudi 26 décembre 1991

TEENAGER

Textes et chansons de Jean-Luc Salmon.

   La comédie musicale Teenager a été créée en 1989 à Sarcelles, mais depuis elle a fait beaucoup de chemin. La troupe, essentiellement composée de jeunes de 13 à 19 ans en difficulté, a tourné dans toute la France et même à l’étranger. Les teenagers fouleront pour ce début d’année les planches de l’Olympia pour raconter en danses et en chansons l’histoire d’un groupe de jeunes fugueurs qui se rencontrent un soir de juin sur le chemin qui mène à la mer.

Teenager  à l’Olympia le 2 janvier 1992

2°/- Article de presse de Ph. Be. paru dans « Le Monde« , le vendredi 27 décembre 1991

Culture / Musique

«Teenager»: une comédie musicale de banlieue à l’Olympia

   Ils sont blacks, blancs, beurs. Ils vivent à Sarcelles, à Bordeaux ou à Bezons. Et depuis deux ans ils sont embarqués dans une ambitieuse aventure : une comédie musicale qui parle d’eux sans verser dans le misérabilisme des discours sur « la banlieue ».
   L’affaire a commencé en 1989 dans un foyer de jeunes travailleurs de Sarcelles, Un noyau de collégiens et de lycéens des cités se regroupent autour de l’atelier de musique animé par Jean-Luc Salmon, auteur-compositeur d’un spectacle intitulé Teenager.  Ils s’identifient aux personnages de cette comédie musicale écrite pour eux, qui dénonce le racisme, évoque la tentation de la drogue, parle d’amour et de fraternité. Ils sont tour à tour chanteurs, danseurs, musiciens, techniciens, mobilisés pour un spectacle qui a trouvé son public lors de deux tournées d’été, moments intenses de vie communautaire.
   Autour d’un noyau permanent d’une soixantaine de treize-vingt ans ont déjâ gravité quelque deux cents jeunes participants plus ou moins éphémères. Pour permettre aux scolaires de participer aux répétitions sans dommage, Teenager a introduit une séance hebdomadaire d’aide aux devoirs. Le spectacle, en dépit de son nom, a intégré plusieurs membres d’un club du troisième âge, scellant l’alliance rare, entre «mamies» et jeunes d’une cité. Le comité communal de prévention de la délinquance de Sarcelles, le ministère de la culture, celui des affaires sociales et de l’intégration, entre autres, ont déjà montré leur intérêt, subsides à l’appui, pour cette expérience peu commune qui connaîtra son heure de gloire, jeudi 2 janvier 1992, lors d’une représentation exceptionnelle à l’Olympia.

Teenager. Renseignements auprès de l’A.C.D.P.A. Tél. : (1) 39-88-50-83

3°/- Article de presse de M.-L. C. paru dans « Libération« , le lundi 30 décembre 1991

Société

La banlieue qui brûle les planches

Consécration pour la comédie musicale montée par des jeunes de Sarcelles:
«Teenager» passe à l’Olympia

   L’aventure à commencé à Sarcelles (Val-d’Oise) en 1989. Une cinquantaine de jeunes, black, gaulois et beurs, se retrouvaient pour mettre en scène une comédie musicale, Teenager, composée par le chansonnier Jean-Luc Salmon: 1800 spectateurs pour une alchimie réussie de poésie, de musique et de travail en commun. Les jeunes – et les moins jeunes, puisque la troupe compte quelques doyens dont la plus âgée a 75 ans – sont tour à tour chanteurs, danseurs, machinistes ou techniciens du son.
   En 1990, des ministères (Jeunesse et Sports, Justice, Solidarité et Culture), le Fonds d’action sociale et l’Agence nationale pour l’insertion et la promotion des travailleurs d’outre-mer, s’intéressent à ce qui était au départ l’initiative de l’association qui gère Teenager (A.C.D.P.A.) et de la mairie de Sarcelles. Des jeunes de Bordeaux, de Bezons et d’autres villes de province viennent grossir la troupe. Ils se croisent lors de tournées ou de vacances à la campagne. Kader, de Sarcelles, apprend à danser à Antoine dont le père élève des chèvres, Jackson d’origine haïtienne conduit le tracteur du père de Damien. Quand il s’agit de danser, de chanter l’amitié et de dénoncer le racisme, la musique est apparemment la même pour tous. On n’ose même plus parler d’intégration. La recette: un but commun – le spectacle – et des relations de respect entre jeunes et adultes, entre jeunes d’horizons différents. Au fil du temps, le saxo MarcelIo a quitté Rome pour rejoindre la troupe et on a vu Valérie, une des anciennes de Sarcelles, sur scène à l’Elysée-Montmartre avec Alpha Blondy. Après une tournée en Allemagne, les Teenager seront à l’Olympia pour une soirée unique, jeudi 2 janvier 1992,

4°/- Article de presse de Pierre Armand paru dans « Télérama« , le mardi 31 décembre 1991

Variétés

TEENAGER DE BANLIEUE

   Pas de doute, les comédies musicales « made in France » ont le vent en poupe. Pourtant Teenager n’a rien à voir avec les poids lourds que sont Les Misérables ou Marilyn Montreuil. Sous la houlette de Jean-Luc Salmon – ancien compagnon de route de Souchon ou Renaud -, une trentaine de jeunes de banlieues chantent et dansent sur les rythmes les plus divers, du rock au rap en passant par le blues. Les textes parlent de chômage, de racisme, d’errance, d’amour et d’espoir. Le message est positif, le show percutant, et les interprètes ont du punch.

Le 2 janvier 1992, Olympia, 47-42-25-49