Article de presse paru le 16 juillet 2006, dans La Provence (Dauphin)

Le visage attachant de la banlieue

Alison, Aymen, Christophe. Delphine, Maéva, Mylène, Naomie, Samantha, Youri et Youssouf :
du talent à facettes multiplies

Voilà maintenant 17 ans que Jean-Luc Salmon, après avoir tourné le dos au show-biz, à moins que ce ne soit le contraire, entraîne sur les chemins de la musique, de la danse et bien sûr de la chanson, des adolescents banlieusards de Sarcelles ou d’ailleurs. Son pari fou : monter un spectacle qui fasse colporter par des ados de quartiers difficiles des messages de tendresse, de tolérance et de fraternité : ce sera Teenager.
   En France, avec 2 passages à l’Olympia, mais aussi en Allemagne, en Tunisie ou aux États-Unis, le succès a été au rendez-vous car le bonhomme, à la fois mentor et pédagogue, sait où il veut aller et surtout, où il ne veut pas aller ! « Ce n’est pas la Star Ac chez nous, le métier s y apprend sur scène. Les jeunes, je veux les ouvrir aux autres, leur faire approcher des formes musicales plus classiques que le rapt sans pour autant le négliger. Ici, on accompagne le jeune qui a le contrat moral de réussir à 1 école ».
   Et cela marche puisque depuis l’origine plus de 1 100 jeunes sont passés par « l’école Salmon ».

Des messages forts

Jean-Luc Salmon participe pleinement au spectacle avec les jeunes

   D’entrée de spectacle, jeudi soir dans la salle polyvalente, le décor est planté avec « Sarcelles » qui va ouvrir les ailes pour un voyage jalonné de message. On y évoquera la drogue, le racisme, la difficulté de grandir, la tolérance et l’amour des autres. « On ne dit jamais assez je t’aime à ceux qu’on aime » est repris par l’assistance, malheureusement trop clairsemée, mais qui a su faire comprendre à la troupe d’une dizaine d’acteurs, danseurs et chanteurs beurs, blancs, black, combien elle appréciait ses prestations.
   Parti, pour certains avec un trac perceptible, le spectacle a rapidement trouvé son rythme. Un chanteur perd-il le fil ? Il sait que la branche à laquelle il peut se raccrocher n’est pas loin : Jean-Luc a saisi le regard, il va plaquer un accord plus marqué sur le synthé, souffler un mot et surtout offrir un sourire au minot qui retrouve le sien. Le « patron » est du genre exigeant, et ses élèves, qui évoluent avec un plaisir non dissimulé sur scène donnent le meilleur d’eux-mêmes. A Dauphin la rencontre des générations a fait le bonheur de tous. Chapeau !

Article de presse paru samedi 15 avril 2006, dans Le Dauphiné.

Teenager fait un show à l’americaine.

De retour d’un périple aux États-Unis, le groupe Teenager a donné un nouveau spectacle dans la cité caturige. Pour la première fois le groupe était accompagné par la troupe « City Light de Boston » dirigée par Duggan Hill son fondateur, danseur et chorégraphe. Le travail et l’origine des acteurs de ces deux groupes sont identiques, mais la méthode est différente, Sarcelles étant dirigé sur la chanson et Boston sur la danse, mais la mayonnaise a pris. Les spectateurs ont ainsi assisté a une soirée avec un bon mélange de danses très rythmées en provenance des Etats Unis et de chansons françaises dont l’auteur compositeur est Jean-Luc Salmon (fondateur des Teenagers de Sarcelles). Un spectacle issu de la rencontre de ces deux troupes, plein de fraîcheur, gai et remuant offert gratuitement à un publie venu hélas en trop petit nombre.