CARHAIX, le dimanche 13 avril 2003 (2 articles de presse, dans « Le Télégramme » et « Ouest France »)

Deux articles de presse…

Le groupe Teenager sur un air de Servat

La troupe Teenager et Gilles Servat ont partagé la scène le temps d'une chanson.
La troupe Teenager et Gilles Servat ont partagé la
scène le temps d’une chanson.

   Pour la seconde année consécutive, la troupe Teenager est de passage à Carhaix. Parrainée par Gilles Servat, elle a donné dimanche une première représentation dans la capitale du Poher.

  À l’invitation de l’association « Et va le monde », la célèbre troupe Teenager, de Sarcelles, fondée il y a 13 ans par Jean-Luc Salmon, est de retour dans le Poher. Elle s’est produite dimanche sur la scène du Cinédix devant un public enthousiaste sous les yeux d’un spectateur pas comme les autres : Gilles Servat. Le célèbre chanteur breton est en effet le parrain de la troupe. Rien d’étonnant à cela puisqu’il partage une amitié « de plus de trente ans » avec Jean-Luc Salmon.

   Servat « bluffé »
« Je suis bluffé par le talent et le tempérament de ces jeunes. Ce sont des artistes polyvalents, aussi doués pour le chant que pour la musique. Et je souscris totalement au message véhiculé » a déclaré Gilles Servat. Rappelons que la troupe propose un spectacle basé à partir d’un travail sur la solidarité pluri-ethnique et intergénération.
C’est également pour les jeunes un apprentissage de la vie en communauté, du respect de l’autre et de soi.
Une nouvelle fois, les jeunes artistes ont su séduire le public carhaisien. Dix-huit jeunes âgés de 15 à 18 ans ont chanté les textes de Jean-Luc Salmon.
Parmi eux, Aristide et Mathieu, deux carhaisiens, qui ont rejoint la troupe suite à une audition menée par « Et va le monde » il y a quelques mois.
Le spectacle s’est achevé en apothéose, lorsque Gilles Servat est monté sur scène pour interpréter avec les jeunes l’une de ses célèbres chansons.

   Nouvelle représentation vendredi
La troupe Teenager donnera une deuxième représentation vendredi, à 21h, au Cinédix, cette fois sur le thème « Paysages de Sable ». Le spectateur voyagera entre la Bretagne et le désert tunisien. Les billets sont en vente à l’office du tourisme.


Le spectacle 2003 a conquis le Cinédix
« Teenager » : une troupe dynamique

Gilles Servat, le parrain, est venu chanter avec les "Teenager"
Gilles Servat, le parrain, est venu chanter avec les « Teenager »

   La troupe de Jean-Luc Salmon, « Teenager » a offert dimanche en matinée au public du Cinédix son spectacle 2003. Deux heures de comédie musicale qui ont conquis les spectateurs par la justesse des chanteurs, danseurs et musiciens. La troupe « Teenager » a retrouvé la scène du Cinédix dimanche. Par le biais de l’association locale « Et va le monde » deux jeunes carhaisiens, Aristide Mélou et Mathieu Corvest, viennent d’intégrer la troupe. Composée de dix-sept ados de 13 à 18 ans, la troupe « Teenager » interprète avec bonheur et énergie les chansons écrites par le grand chef d’orchestre de la troupe, Jean-Luc Salmon. Des textes qui leur collent à la peau en exprimant leurs goûts et envies. En deux heures de spectacle, ils le prouvent : tout colle. Le ton est juste. Le spectateur est entraîné dans cette comédie musicale citoyenne contre le racisme, la drogue, la violence. Un fort message d’amour vient conclure avec délicatesse le message des jeunes. Comme le dit leur parrain Gilles Servat venu les accompagner dimanche : « ça déménage et ça balance, on voit que ça leur plait. Ce sont des jeunes bien investis qui travaillent beaucoup. Ils ont ici le moyen d’exprimer leur tempérament et talent. On y découvre de belles voix ». De belles voix, des tempéraments que le public aura encore l’occasion d’apprécier vendredi lors du spectacle « Paysages de sable » que la troupe donnera également au Cinédix à 21H. Une soirée qui permettra d’entendre les plus belles voix des Teenagers en solo ou en duo.

SAUJON, le 12 juillet 2002 (article de presse dans « Le Littoral »)

Article de presse paru le 12 juillet 2002, dans « Le Littoral » (de la Charente Maritime).

   Au cours du spectacle donné à la Salicorne, les jeunes de la troupe TEENAGER ont convié les spectateurs à un voyage hors du commun dont chacun gardera un souvenir émouvant et inoubliable.

Saujon, article du 12 juillet 2002

   Message positif
   Hamza, Agathe, Maéva, Delphine, Antoine, Johann, Grégory, Léonce, Sébastien… dansent, jouent la comédie et chantent des textes intelligents sur de belles mélodies aux rythmes les plus divers.
   Dès le début de la soirée, les artistes en herbes (le plus jeune n’a pas encore 11 ans) nous ont embarqué dans leur rêve de fugue pour voir la mer…
   Tel est le thème de la comédie musicale qui raconte, au fil des chansons, des situations de tous les jours : le racisme, le chômage, la solidarité, l’errance, l’amour, l’espoir, le respect, la fraternité, la peur de devenir adulte, la séduction, la famille… Ils dénoncent les pièges et les dangers de la drogue avec le titre  » Clean Teenager « , défendent les unions mixtes  » Née Ailleurs « , crient haut et fort leur  » Citoyenneté « …
   Le vocabulaire des textes est simple, juste, percutant. Certains mots choisis dans le jargon  » chébran  » des jeunes donnent une extraordinaire authenticité au message qu’ils veulent transmettre.
   Quand il s’agit de danser, de chanter l’amitié et de dénoncer le racisme et l’intolérance, la musique est apparemment la même pour tous.
   Pendant deux heures, les jeunes ont offert une bouffée de fraîcheur et d’optimisme. Du rythme, quelques pas de danses, de belles mélodies et surtout des textes intelligents balaient rapidement les préjugés et dépoussièrent les idées  » a priori « . Quelle leçon de tolérance !!!
   Début de l’aventure
   La création de la comédie musicale TEENAGER remonte à 1989. Son auteur-compositeur, Jean-Luc SALMON, a fait un bout de chemin avec Alain Souchon et Renaud avant d’écrire ce spectacle pour les ados qui traînent à Sarcelles.  » Je ne connaissais pas la banlieue et son univers, les jeunes m’ont immédiatement inspiré. Cette comédie musicale leur appartient autant qu’à moi  » raconte Jean-Luc SALMON qui accompagne les jeunes artistes au clavier et à la guitare durant le spectacle.
   Spectacle plein d’émotion
   Les jeunes sont sans contexte heureux de se produire sur scène. Ils le montrent et le font savoir au public. Ils transmettent avec talent leur émotion, leur joie, leur enthousiasme, leur complicité… L’ensemble du public Saujonnais est tombé sous le charme de cette troupe pluri-ethnique. Il a repris en chœur certains refrains, en particulier la très belle chanson qui dit que :  » On ne dit jamais assez je t’aime aux gens quand on les aime. On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant. Nos disparus vivent encore et dans nos cœurs et dans nos gênes. Les chanter encore c’est encore les rendre vivants… « 
   Au début du spectacle, le public commence à taper du pied, puis des mains. Il se retient pour ne pas se lever et danser avec les jeunes !
   Mais la fin de la soirée arrive trop vite et les spectateurs en redemandent. Après 5 rappels récompensés par des reprises ( » Les Palétuviers « , opérette de 1935), des chansons inédites ou internationales ( » Let it be  » des Beatles), le public de la Salicorne fait un  » standing ovation  » au groupe TEENAGER.
   Ceux qui sont restés devant leur télévision ce soir-là regretteront sûrement déjà manquer ce spectacle original, vivant et dynamique présenté par de jeunes artistes aux allures de pros.

QUIBERON, le mercredi 31 juillet 2002 (2 articles de presse, dans « Ouest France » et « Le Télégramme »)

Deux articles de presse…

Ovation pour les chants des Teenagers

Les Teenagers chantent et dansent comme des grands. On ne reste pas insensible à leur spectacle.
Les Teenagers chantent et dansent comme des grands. On ne reste pas insensible à leur spectacle.

   Mercredi soir au palais des congrès les Teenagers de Jean-Luc Salmon ont fait sensation. Si la salle n’était pas pleine, en revanche, le public a été emporté et emballé par cette comédie musicale à la fois émouvante et pleine d’espoir.
   Très métissée, cette bande d’adolescents chante la vie, les galères, la rue, mais aussi la mort, l’amour, le racisme, l’intolérance ou la drogue. Leurs espoirs, ils le disent en chanson, sur des textes et des mélodies de Jean-Luc Salmon. Un auteur et un chef d’orchestre qui a su trouver le ton juste pour, à la fois, capter cette jeunesse pleine de vie, et toucher l’auditoire en plein cour.
   Sur des rythmes différents (jazz, rock, rap), accompagnés de percussions, violons, clarinette ou d’un simple orgue électrique, ils chantent et dansent fort bien, faisant également participer le public. Toute la salle a d’ailleurs pris grand plaisir à reprendre avec eux quelques vers très simples mais lourds de sens : « On ne dit jamais assez je t’aime aux gens quand on les aime / On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant / Nos disparus vivent encore, dans nos cours et dans nos gènes / Les chanter encore c’est encore les rendre vivants. »


« Teenager » : une leçon de tolérance pour tous

Autour de leur « poste à galène » Jean-Luc Salmon, les Teenagers ».
Autour de leur « poste à galène » Jean-Luc Salmon, les Teenagers ».

   Mercredi soir, le palais des Congrès accueillait « Teenager », la troupe de Jean-Luc Salmon, venue interpréter sa comédie musicale. C’est une belle histoire d’amour que celle de ce groupe formé de jeunes de Sarcelles et autres banlieue ou province qui malheureusement ont la réputation de voyous alors qu’au contraire ces ados, blancs, blacks, beurs donnent à travers leur spectacle une formidable leçon de tolérance.
   L’auteur-compositeur J.-L. Salmon, très connu dans le show-biz, l’abandonne en 83 pour démarrer une aventure de quatre mois avec des ados des banlieues comme Sarcelles. Elle durera dix ans jusqu’au passage à l’Olympia en 92. Après une période d’abstinence, le flambeau est repris avec d’autres petits autour de Jean-Luc et Julien, le rescapé de la première expérience. On repart à zéro pour une tournée dans le désert tunisien d’où la troupe ramène des jeunes et conquiert à nouveau l’Olympia en juillet 2000.
   De cette tournée restent Julien (qui vient d’obtenir son Capes de musique), Sébastien, Grégory et Aude. Pour Jean-Luc : « je n’étais pas parti pour m’occuper d’ados. Avec eux, j’ai appris énormément de choses. C’est plus facile de bosser avec des gamins comme eux, très motivés. »
« Actuellement, certains viennent de l’immigration. C’est un amalgame, tous ne sont pas des gosses poubelles. Ils sont totalement intégrés et ont accepté un pacte moral, suivre des études et rester en phase avec leurs parents. C’est un apprentissage de la vie en communauté, du respect de l’autre » confie Jean-Luc.
   On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant
Tous les textes sont inspirés par ces jeunes qui dénoncent le racisme, l’intolérance, la drogue. Durant deux heures non-stop, sur différents rythmes – jazz, rock, rap, charleston – accompagnés d’instruments joués par eux-mêmes -percussions, violon, clarinette, orgue électrique, guitare – ils ont chanté et dansé en faisant participer le public. Superbe reprise justement avec cette chanson au refrain à méditer : « On ne dit jamais assez je t’aime aux gens quand on les aime. On ne dit jamais assez je t’aime à un enfant. Nos disparus vivent encore, dans nos cours et dans nos gènes. Les chanter encore c’est encore les rendre vivants ». Beaucoup d’autres textes ont ému le public comme : « On est tous différents, on est tous pareils » ou « j’voudrai être un enfant comme les autres ». Quelle leçon en chansons.

FOURNEAUX, le lundi 31 juillet 2000 (article de presse dans “Le Dauphiné Libéré”)

Article de presse d’Élisabeth CAFFOZ, paru le jeudi 3 août 2000, dans “Le Dauphiné Libéré“ (Modane).

Les jeunes sur scène.

   Née en 1989 à Sarcelles, l’Association Communautaire pour le Développement de la Personnalité Artistique (A.C.D.P.A.) a fêté ses dix ans en montant une comédie musicale, « Teenager », qui s’est produite à l’Olympia en janvier dernier. C’est grâce à la rencontre de l’auteur compositeur Jean-Luc Salmon qui a fait un bout de chemin avec Alain Souchon et Renaud, et des jeunes de tous horizons que ce spectacle a pu voir le jour. Âgés de 12 à 22 ans, ces  » teenagers » (adolescents) chantent, dansent et jouent en associant rap, jazz et rock aux violons et clarinettes sur des textes dénonçant à travers la vie quotidienne d’une cité l’intolérance et le racisme.
   En séjour d’une semaine au centre de formation d’Albaron, ils se sont produits lundi soir à la salle des fêtes de Fourneaux et ont offert au public enthousiaste 24 chansons inconnues, faites de discours de la comédie simple et efficace dans son engagement contre toutes les formes de racisme. Deux heures de spectacle, vivant, dynamique, émouvant et naturel furent offerts par ces jeunes comédiens aux allures de vrais pros. Un travail de longue haleine, résultat de la solidarité inter classes sociales, pluriethnique et inter générations. « Teenager » se veut aussi une école de la vie, une école de la citoyenneté faite de l’apprentissage de la vie en communauté, du respect de l’autre et de soi. Cette soirée inédite comme on a plus l’habitude d’en voir, on peut la revivre demain à 21h à la salle d’Aussois où ces  » teenagers  » communiqueront leur enthousiasme, feront chanter et taper dans les mains.

PARIS à l’Olympia, le 3 janvier 2000 (3 articles de presse)

Trois articles de presse…

Après 2h15 de spectacle 1400 spectateurs font une standing ovation aux Teenagers !

« Ces jeunes artistes ont su mettre la richesse et la diversité de leurs origines culturelles au service de leur talent et le spectateur est reparti ému et convaincu ».


Teenager investit l’Oympia

NIVILLERS (OISE), JEUDI DERNIER. Les artistes de Teenager,
ici pendant une de leurs dernières répétitions, seront ce soir sur la scène de l'Olympia. (LP)

NIVILLERS (OISE), JEUDI DERNIER. Les artistes de Teenager,
ici pendant une de leurs dernières répétitions, seront ce soir sur la scène de l’Olympia. (LP)

   L’EXPÉRIENCE, un simple atelier-spectacle, devait durer quatre mois. Elle fêtera ce soir ses 10 ans dans la salle mythique de l’Olympia à Paris. Dix années de passion orchestrées par Jean-Luc Salmon auteur-compositeur, et son compère Thierry Bellet qui ont créé et développé à partir de leur atelier une comédie musicale intitulée Teenager. Née au milieu des tours de Sarcelles. avec une poignée de jeunes rejoints depuis par des provinciaux et quatre danseurs tunisiens. elle a évolué au fil des années et des nouvelles arrivées dans la troupe. « Je ne connaissais pas la
banlieue et son univers. Les jeunes m’ont immédiatement inspiré. C’est pourquoi cette comédie musicale leur appartient autant qu’à moi » lance Jean-Luc Salmon.
   Depuis quelques jours. les 38 chanteur, et danseur, de la troupe. dont le plus jeune est âgé de 10 ans, sont isolés dans un château des environs de Beauvais (Oise). Les répétitions s’enchaînent dans une petite éclairée au néon. loin des projecteurs parisiens. « Il y a encore des réglages à faire. Surtout que pour ce spectacle j’ai fait appel à des musiciens professionnels ». confie Jean-Luc Salmon même s’il sait que ses jeunes artistes ne sont plus vraiment des amateurs :  » Depuis trois ans, l’équipe n’a pas changé. Les jeunes se connaissent bien et nous avons fait plusieurs tournées en France et en Tunisie ». Est-ce pour cette raison que la façade lumineuse de l’Olympia ne semble guère impressionner ces artistes en herbe? « Pour l’instant, je ne sens pas la pression. Le trac viendra dans les coulisses quelques minutes avant d’entrer en scène » sourit Doudone l’un des doyens de la troupe, originaire de Sarcelles.

 » Mieux m’exprimer au quotidien »

   Doudonne c’est un peu le leader de ces teenagers. Avec Marie. unejeune Indienne. elle aussi de Sarcelles, ils guident ceux et celles qui se snt joints au fil des mois au travail de la troupe. « Participer à une telle aventure m’a permis de prendre confiance en moi et de mieux m’exprimer au quotidien » avance Doudoune, dévoilant une autre facette du travail de Jean-Luc Salmon. « Le but n’est pasde faire de cette troupe une école de starlettes mais de prouver que tous ces jeunes peuvent réaliser de belles choses », confirme le compositeur. Marie, par exemple, ne rêve nullement à une carrière de vedette : « Teenager, c’est une belle expérience. Mais je veux réussir dans le commerce, pas dans la chanson. » Doudoune sourit. Lui se voit déjà « rappeur » et imagine une salle sur-chauffée qui l’acclame. Il aura peut-être le droit ce soir à une premier ovation.

Teenager ce soir à 20 h 30
à l’Olympia, à Paris


Les jeunes danseurs-chanteurs de Teenager
Les jeunes danseurs-chanteurs de Teenager

   Comédie musicale. Saviez-vous seulement que la comédie musicale à la française ne se réduisait pas à Starmania et Notre-Dame de Paris ? Et qu’un autre spectacle, autrement moins médiatisé, allait fêter ce soir à l’Olympia ses dix années de succès. Car la création de Teenager remonte bel et bien à 1989 à Sarcelles. Une aventure musicale créée par Jean-Luc Salmon, auteur-compositeur ayant fait un bout de chemin avec Alain Souchon et Renaud, et écrite spécialement pour les ados qui traînaient au foyer des jeunes travailleurs de Sarcelles. Une pièce qui, bien avant la mode, déclinait le concept black-blanc-beur dans une série de chansons racontant la vie en banlieue, avec ses craintes et ses espoirs, sur fond de jazz, de rap, de hip-hop, de blues, et de rock. Avec ses jeunes chanteurs-comédiens aux allures de vrais pros, une troupe qui se renouvelle d’année en année, le spectacle n’ayant jamais cessé de tourner en France et même à l’étranger. Bref, huit ans après, Teenager, avec son show toujours percutant au message toujours positif revient sur les lieux de son mini-triomphe initial.

Mais pour un soir seulement.

Olympia, 28 boulevard des Capucines, 75009 – Paris
Ce soir à 20 h 30, Tél. 01-47-42-25-49

PARIS : pré-OLYMPIA (2ème), le 29 décembre 1999 (article de presse dans « La Gazette du Val d’Oise »)

Article de presse paru dans le 29 décembre 1999, dans « La Gazette du Val d’Oise« .

La troupe des "Teenager" prend d'assaut l'Olympia le 3 janvier prochain.
La troupe des « Teenager » prend d’assaut l’Olympia le 3 janvier prochain.

   ANNIVERSAIRE. Comédie musicale, école de spectacle et projet associatif, « Teenager fêtera ses dix ans le 3 janvier prochain à l’Olympia. Une vingtaine de jeunes âgés de 12 à 22 ans, venus de Sarcelles et d’ailleurs, brûleront les planches. Quand la banlieue se met en scène.

   Ils sont blacks, blancs, beurs. lis viennent de Sarcelles ou d’ailleurs. Ils sont une vingtaine et ont entre 12 et 22 ans. Et le 3 janvier prochain, ils investiront l’Olympia et fêteront les dix ans d’existence de `Teenager ».

École de la citoyenneté

   Comédie musicale, école de spectacle et projet associatif né en 1989, à Sarcelles, de la rencontre de l’auteur-compositeur Jean-Luc Salmon et de jeunes de tous horizons, « Teenager » a déjà permis à 600 d’entre-eux de monter sur scène. « Ce spectacle est le résultat d’un travail de longue haleine sur la solidarité inter-classes sociales, pluri-ethnique et intergénérations », souligne JeanLuc Salmon.
   Sur scène, les « teenagers » dansent, chantent, jouent la comédie en associant les rythmes rap, jazz et rock aux violons, harpes et autres instruments classiques ou traditionnels. Leurs textes dénoncent le racisme et l’intolérance. Mais la vocation de « Teenager » ne s’arrête pas aux suntlights. Apprentissage de la vie en communauté, du respect de l’autre et de soi, d’un métier, « Teenager » se veut aussi école de la vie. Et pour permettre aux jeunes de répéter sans dommage, la compagnie assure un suivi social et familial. doublé d’un soutien scolaire : « parce que la citoyenneté ne s’arrête pas aux portes des banlieues. » Après un passage remarqué à l’Olympia en 1992 et le succès de 14 tournées d’été étalées de 1990 à 1999, la compagnie a pris de la bouteille. Une expérience sertie de talent que la troup dévoilera au public parisien Quand la banlieue monte su scène, c’est la capitale qui chavire.

BOURG-SAINT-ANDÉOL, le dimanche 15 août 1999 (article de presse dans « Le Dauphiné Libéré »)

article de presse paru le dimanche 15 août 1999, dans « Le Dauphiné Libéré » (Bourg-Saint-Andéol).

Le groupe « Les Teenagers » ont enthousiasmé le public.
Le groupe « Les Teenagers » ont enthousiasmé le public.

   Dimanche soir, le comité des fêtes bourguésan a offert à un nombreux public, un spectacle plein de vie sur la place de la mairie, équipés de chaises pour la circonstance. L’assistance a apprécié la comédie musicale des Teenagers donnée par une vingtaine de jeunes musiciens et danseurs, venus de Sarcelles. Un spectacle créé en 1989 à l’instigation de la mairie et du conseil général du Val d’Oise, c’est tout simplement le fruit de la rencontre entre le compositeur Jean-Luc Salmon et des jeunes de la banlieue parisienne. Pendant plus de deux heures, la comédie rondement menée raconte, à travers chants et danses, l’histoire de jeunes fugueurs qui veulent voir la mer, et le cheminement parfois difficile de l’enfance à l’adolescence dénonçant racisme, guerre, avenir incertain.
   Une soirée inédite réussie, à mettre à l’actif du comité des fêtes bourguésan, qui a permis au public local de se laisser prendre par l’enthousiasme des Teenagers qui ont laissé une forte impression.

PAU, le vendredi 6 août 1999 (article de presse dans « La République »)

Article de presse de Béatrice Bourguet, paru le mardi 10 août 1999, dans La République (PAU).

   Vendredi soir, le mauvais temps a bouleversé le programme et la troupe Teenager a dû se réfugier au théâtre St-Louis. Malgré cet imprévu, les artistes ont offert un superbe spectacle faisant preuve de leurs talents chanteurs, danseurs et comédiens. Une partie de la scène était réservée aux instruments c’est à dire claviers, basse, et percussions, pour 13 adolescents venant de Sarcelles et de Tunisie qui ont interprété une véritable comédie musicale. Jean-Luc Salmon, créateur de la troupe en 1989 et. auteur-compositeur, permet à ses protégés de chanter et de danser sur tous les styles de musique. On passe en effet du blues au rap sans oublier le rock et le jazz. Les textes sont touchants et soulèvent les problèmes de notre société, ils abordent pêle-mêle le chômage, le rascisme, la drogue, l’école. la famille et l’amour.
   On retient notamment un rap s’intitulant « Clean Teenager » qui est un message anti-drogue rappelant aux jeunes les dangers et l’inutilité de cette pratique. En plus d’être d’excellents interprètes, ils dansent très bien et proposent des chorégraphies dynamiques. Mais ils ont une corde supplémentaire à leur arc puisqu’ils sont également comédiens. Entre chaque chanson ils jouent de petits dialogues pleins d’humour évoquant la vie des jeunes de banlieues. Le public a activement participé au show en tapant des mains et en reprenant des refrains. Le groupe s’est amusé avec les spectateurs qui n’attendaient que ça. L’enthousiasme, la bonne humeur et le talent des artistes ont ravi l’assistance.

HOURTIN, du 5 au 12 juillet 1997 (article de Presse dans « Le Journal du Médoc »)

Article de presse de Marie-Pierre ESPUGNE-DARSES, paru le vendredi 18 juillet 1997, dans « Le Journal du Médoc (Hourtin) ».

Coup de coeur du Journal du Médoc pour une troupe de jeunes chanteurs-danseurs-comédiens promis à un bel avenir.

    Ils ont été le rayon de soleil et le petit supplément d’âme de Hourtin, Entre leur hébergement au Centre Chlorophylle et les scènes du port ou de la plage, on a pu croiser leur joyeuse troupe et les voir créer l’événement en concert. Eux, c’était les Teenagers, en escale à Hourtin du 5 au 12 juillet dans le cadre de leur tournée estivale en province.

    Blacks, blancs ou beurs âgés de 12 à 22 ans, venus de Sarcelles ou de Dordogne, ils auront démontré, au cours de spectacles parfaitement rodés, leur stupéfiant professionnalisme. Feux follets vêtus de blanc, casquette à l’inclinaison canaille, ils jouent, bougent et dansent juste et vrai sur des rythmes de jazz, de swing, de rap ou de romance et des chansons de Jean-Luc Salmon dont les textes, sensibles et concernés, stigmatisent des problèmes d’actualité. Toutes couleurs de peau confondues, toutes voix mêlées, ils forment un superbe ensemble polyphonique et polychrome où chacun, pourtant, occupe la scène d’une façon unique. Gestuelle sensuelle pour certains, matraques gouailleuses, sourires plein de charme et de pudeur pour d’autres, ils n’ont pas besoin de « jouer les cabotins » pour s’imposer : ils sont manifestement heureux d’être sur scène et nous le font savoir. Et tant de talent agite, émeut, renvoie le public à ses propres rêves lorsqu’il reprend en choeur, presque intimidé, certains refrains. On entend alors des adultes qui s’émerveillent de certaines voix et confessent à leurs voisins dans un souffle, « j’aurais aimé moi aussi, j’aurais pu, quand j’étais jeune … la scène… si j’avais osé ». Les yeux des enfants s’écarquillent et brillent un peu plus fort. Ainsi, c’était donc vrai… La scène n’est pas le domaine réservé de l’adulte et CQFD… la valeur n’attend point le nombre des années !